Lourdement détruit le 9 juin 1944 l’hôpital s’installe dans des baraquements de la caserne Mayran, surnommés ensuite « Le Canada » avant de réintégrer en 1957-1958 l’hôpital hospice reconstruit.
Un mayennais nous interpelle :
« Je souhaiterais que lors de l’exposition il soit évoqué que sur le site de la rue Roullois, qui a pratiquement été détruit lors du bombardement de la ville de Mayenne en juin 1944 (tout le quartier Saint-Martin avait souffert), la mort tragique de ces femmes et de ces hommes (médecins, infirmiers, soignants, aides-soignants, personnel d’intendance, malades, sœurs, personnel ecclésiastique ...)
Avec mes remerciements
Un Mayennais qui n’a pas connu son grand-père qui était hospitalisé durant cet événement ainsi qu’une tante, sœur et infirmière, qui a contracté le tétanos en marchant sur les gravats hérissés de pointes. »

110 morts à l’Hôpital général, 21 morts à l’Hôpital psychiatrique, 350 morts sur la ville de Mayenne. L’hôpital brûle pendant 10 jours.
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L’hôpital provisoire s’installe au collège Sévigné puis chassé par la rentrée scolaire occupe des baraquements en bois construits par les allemands à côté de la caserne Mayran. Ces anciennes salles de cours d’aviation surnommées ensuite Canada tiendront lieu d’hôpital 14 ans ! Après une longue hésitation sur l’emplacement de la reconstruction, les baraquements devenant insalubres, la réintégration dans le nouvel hôpital terminé en 1958 commence dès 1957.
Les patients de l’asile après un hébergement dans des fermes principalement autour d’Aron réintègrent plus rapidement des bâtiments moins touchés mis hors d’eau en récupérant « les tuiles rouges » des constructions annexes.