Les hospices de Mayenne achètent en 1821 La Roche Gandon et font valoir : « Ce terrain est situé sur une élévation, donnant d’un côté sur la grande route, de l’autre, voisin de la rivière, traversé par des canaux qui fournissent l’eau à volonté, et à une distance raisonnable de toute habitation. »
L’hôpital veut regrouper et développer ses activités sur la Baudrairie et la plaine. Il ne veut pas abandonner en friche hospitalière les constructions désaffectées du site Roullois.
L’association du Patrimoine Hospitalier de Mayenne demande la préservation des bâtiments ayant un intérêt historique ou architectural (l’ancien asile et le moulin au bord de l’eau), la création d’un espace muséographique, le respect pour l’ancien cimetière de l’hôpital psychiatrique et la préservation des vitrages de Bernard Chardon dans un lieu religieux multiconfessionnel accessible.
La ville souhaite valoriser cet espace devenu en centre-ville et idéalement situé près de la rivière. Une étude confiée à Laval Mayenne Aménagement (LMA) réalisée par TICA architectes et urbanistes explore les possibilités par une approche participative. A ce jour, mai 2019, les choix restent ouverts et aucune option n’est écartée.