9 juin 1944 le bombardement allié de la ville de Mayenne affecte lourdement l’hôpital, cent dix victimes pour l’hôpital hospice, et provoque d’importantes destructions. La chapelle du XIXe trop atteinte n’est pas conservée, le pavillon Leclerc, ancien service de phtisiologie, peut être réhabilité : la partie sud est transformée en atelier (menuiserie), la partie nord est aménagée en chapelle.

Une des deux cloches de l’ancienne chapelle sera présentée jusqu’en 2019 au fond de cette chapelle [1]. Elle dessert l’hôpital général, reconstruit sur le même site, en service à partir de 1957 et inauguré en 1958. Animée par l’aumônerie qui dépend de l’évêché, elle reste l’unique lieu permanent spirituel et de célébration [2] de l’ensemble de l’hôpital malgré le rattachement de la psychiatrie en 2000 et le transfert des services de soins en 2011 et 2014 à sept cent cinquante mètres de là sur le nouveau site de la Baudrairie de l’autre côté de la route nationale.
Bernard Chardon, curé du Ham, vitrailliste, peintre, céramiste et sculpteur orne les cinq fenêtres avec sa méthode personnelle qu’il appelle vitrage. C’est une technique économique rendue nécessaire par les destructions de la guerre qu’il met au point pour la reconstruction de sa paroisse. Elle utilise des peintures acryliques transparentes directement sur le verre ou sur un support appliqué sur le carreau. Ici la peinture sur fibre de verre est vissée sur les quatre carreaux de chaque fenêtre ; les fenêtres à l’ouest ayant été changées les deux panneaux inférieurs ont été réunis.
Sur le mur de l’entrée à l’est
Sur le mur ouest