La clinique Saint Georges, ancienne maison bourgeoise XIXème en retrait des quais, clinique chirurgicale et obstétricale , est achetée par le couple Amar. Ils font construire au début des années 70 l’immeuble situé quai Devize complétant l’hébergement de la clinique et de son activité de chirurgie et de maternité. En 1977 l’hôpital rachète la clinique à madame Amar et y réuni les deux lieux d’accouchements (publique et privé) elle devient la Maternité Saint Georges, la maternité publique de l’hôpital était, depuis la reconstruction et l’ouverture en 1958, à côté du bloc opératoire au-dessus du hall d’accueil.
Au rez-de-chaussée dans une aile persistera quelques temps le cabinet de radiologie du Dr Blanc. Après l’arrivée en 1978 du Dr Venier, gynécologue obstétricien et premier spécialiste temps-plein à l’hôpital, les césariennes ne se font plus sur le site et les mères sont transférées de l’autre côté de la rivière au bloc opératoire de la rue Roullois.
La maternité est transférée en 1993 sur le site de l’hôpital après construction d’un nouvel ensemble : bloc opératoire et bloc accouchement contigus avec une maternité moderne.
Dans les années 80 des studios sous les combles au-dessus de la maternité hébergent du personnel de garde ou des nouveaux arrivants, le signataire de l’article y a vécu trois mois, sur la porte du studio on pouvait encore lire "Bloc opératoire".
Les locaux sur les quais deviennent, après aménagements, la Résidence de L’eau Vive, maison de retraite pour les personnes âgées. Malgré le charme de l’ancienne maison bourgeoise avec son perron en façade, la localisation en centre ville, cet ensemble avait l’handicap d’être peu fonctionnel avec ses sept niveaux différents et peu compatible avec l’augmentation de la dépendance. Cet EHPAD sera transféré sur le site Roullois en 2018 et vendu par l’hôpital en 2020 pour un projet de studios résidence avec service.

En décembre 2021 les démolitions commencent et en août 2022 elles font place à un grand trou, fondations du nouveau projet.