1555 |
Tentative de spoliation par Henri II des Hôtels-Dieu et institutions de charité du royaume. |
1662-1717 |
Les hospitaliers du Saint-Esprit d’Auray tentent de mettre la main sur l’Hôtel-Dieu. |
1660 |
Fondation du couvent hospice de la Madeleine. |
1760 |
Fermeture du couvent, la ville obtient de conserver le bénéfice des bâtiments et du champ de la Madeleine. |
1781 |
Lettres patentes permettant enfin l’ouverture et la construction de l’hôpital général de la Madeleine malgré 20 ans de résistance du lobby des tisserands. |
1790-1800 |
À la révolution les biens et rentes des hospices sont vendus ou disparaissent, certains sont préservés au vu des services rendus, les capacités d’accueil sont fortement diminuées. |
1821 |
Les hospices de Mayenne font l’acquisition de la Roche Gandon à l’écart de la ville entre la rivière, la Nouvelle traverse et la route de Paris. Ils y installent en 1828 un asile d’aliénés, aucune alternative départementale n’existant à la prison sauf en 1806 une grange insalubre à Evron. |
Années 1850 |
Après construction de la nouvelle traverse, du deuxième pont et le réaménagement des quais de la Mayenne rendue navigable, le chemin de fer arrive avec la ligne Laval-Caen sur l’emplacement de la Madeleine. Suite à la destruction des deux hôpitaux, les malades et indigents rejoignent le nouvel Hôtel-Dieu et l’hospice de la Madeleine construits sur la Roche-Gandon aux côtés de l’asile départemental inauguré en 1849. |
1885 |
Construction de l’hôpital militaire en contre-bas de l’hôpital général,il sera démoli en 1964. |
1888 |
L’asile achète la Baudrairie qu’il louait depuis 10 ans. Il y installe le cimetière, la maternité départementale en 1890 et le pavillon Charcot pour les femmes et les grands enfants en 1900 (détruit en 1966). |
1902 |
L’hôpital général est complété par deux grands bâtiments Paré et Pasteur construits sur le potager de l’asile, ajoutant 100 lits aux 58 lits existants et une nouvelle installation de la chirurgie et de la médecine. |
9 Juin 1944 |
Bombardement de Mayenne, 110 morts à l’hôpital général, 21 morts à l’hôpital psychiatrique, l’hôpital brûle pendant dix jours. L’hôpital hospice est lourdement détruit. Il s’installe temporairement au collège Sévigné puis chassé par la rentrée scolaire, occupe des baraquements en bois construits par les allemands à côté de la caserne Mayran. Ces anciennes salles de cours d’aviation surnommées ensuite « Canada » tiendront lieu d’hôpital provisoire 14 ans ! Après une longue hésitation sur l’emplacement de la reconstruction, les baraquements devenant insalubres, la réintégration dans le nouvel hôpital terminé en 1958 commence dès 1957. |
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Les patients de l’asile après un hébergement dans des fermes principalement autour d’Aron réintègrent plus rapidement des bâtiments moins touchés, mis hors d’eau en récupérant « les tuiles rouges » des constructions annexes. |
Dès 1950 |
l’hôpital psychiatrique amorce sa mutation. |